1. |
Des cendres en décembre
03:36
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Vous vous êtes lancés comme des amants
À vous regarder sourire vous taire
Comme l’oie qui revient juste au printemps
Vous étiez ensemble à fuir l’hiver
Vous pouviez courir dans les champs
Comme le plus gros des clichés
Vous embrasser tout le temps
À pas voir l’horloge tourner
Ton corps se tord comme un chiffon qu’on essore
Tu pleures des larmes de fort
Le ciel est rendu noir
Il neige des cendres en décembre
Vous pouviez passer toutes les heures
Tendres, couchées dans un lit
Plus qu’une vision du bonheur
C’était une réponse à la vie
C’est quand tu embrasses l’infini
Qu’la loi du plus fort gagne toujours
C’est d’une tristesse infinie
La mort t’a volé ton amour
Ton corps se tord comme un chiffon qu’on essore
Tu pleures des larmes de fort
Le ciel est rendu noir
Il neige des cendres en décembre
Viens te coller sur moi
On est encore sur la Terre
Je vais pleurer avec toi
Ensemble on affrontera l’hiver
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2. |
Ton corps froissé
03:54
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Je t’écris cette lettre en y déposant chaque mot
Avec la même tendresse que mes baisers sur ton dos
C’est plus facile de t’écrire que de te parler
Je serai pas déconcentrée par ta beauté
Tous ces doux moments d’amour animal
À se fixer dans les yeux à vouloir se sauter dessus
On se disait chanceuses que l’amour nous fasse pas mal
Évidemment j’ai merdé j’t’avais avertie au début
J’t’ai tellement froissé le coeur
Qu’il ne se déplie plus
Mais reprends-moi seulement une heure
Pour qu’on passe le fer dessus
Laisse-moi revenir comme si j’étais jamais partie
J’tenterai de t’faire oublier tout c’que j’ai déconstruit
Je t’en prie je t’aime sans toi j’peux plus continuer
J’ai pu d’orgueil j’suis en train de te supplier
J’t’ai tellement froissé le corps
Qu’il ne se déplie plus
Mais reprends-moi seulement une heure
Pour qu’on passe le fer dessus
Le soldat qui pleure passe pour un homme bon
Mais l’infidèle repenti, lui reste un con
C’est un privilège de t’avoir déjà eue
Si au moins à ce moment-là, je l’avais su
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3. |
L'homme dans la rivière
03:36
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Il a mis des enfants au monde
Sans réfléchir une seconde
Que ce désir était moins fort
Que d’faire perdre le nord à son corps
Il les a regardés pousser
Rempli de bonne volonté
Mais il leur infligeait les sévices
Que lui causait son vice
Il défilait des journées entières
Encabané dans la misère
Comment il pouvait espérer
Que de lui sa chair devienne fière
Il leur a fait croire naïvement
Que pour eux il ferait changement
Qu’ils n’aient plus à le relever
Et jouer les rôles inversés
Les marteaux cognent dans sa tête
Comme sur les notes d’un piano brisé
Et c’est une mélodie bête
Qu’il s’acharne à répéter
Et l’alcool coule coule comme l’eau de la rivière
Un homme est en train de se noyer
Sans qu’on puisse rien y faire
Jamais il n’est allé creux
S’réfugier au fond de leurs yeux
Pour s’excuser de ses erreurs
Oublier tous ses malheurs
Il vit maintenant dans le déni
Certain s’il avait réussi
Mais ses enfants sont partis
Laissant leur peine chez lui
Les marteaux cognent dans sa tête
Comme sur les notes d’un piano brisé
Et c’est une mélodie bête
Qu’il s’acharne à répéter
Et l’alcool coule coule comme l’eau de la rivière
Un homme est en train de se noyer
Sans qu’on puisse rien y faire
L’alcool a coulé coulé coulé
Comme l’homme dans la rivière
Il s’est finalement noyé
Sans qu’on n’ait rien pu faire
L’alcool a coulé coulé coulé
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4. |
Ta pluie
03:40
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Tu laisses pu l’eau couler sur moi
Quand j’suis dans la douche avec toi
On fait plus la paresse
Tu me fais même pu de caresses
Tu veux pu me casser l’cou
Quand y’a trop d’amour entre nous
On se frenche pu les dents
À trop sourire en s’embrassant
Il manque de soleil
Il manque de soleil entre toi pis moi
Il manque de soleil
Va-t’en, va-t’en moi j’reste pas ici
J’cours me mettre à l’abri de ta pluie
Va-t’en, moi j’reste pas ici
Même tes nuages me supplient
Ta main dans mon dos
Me flatte pas la peau
Elle fait juste écorcher
Le peu d’amour que j’ai pour toi
Le froid saisit nos silences
On se noie dans l’impatience
La tension dans l’air
Crée nos plaisirs solitaires
Il manque de soleil entre toi pis moi
Il manque de soleil
Va-t’en, va-t’en moi j’reste pas ici
J’cours me mettre à l’abri de ta pluie
Va-t’en, moi j’reste pas ici
Même tes nuages me supplient
Tu fais juste mentir
Moi je fais juste t’haïr
Pas besoin de réfléchir fort
Notre amour est mort
Est-c’qu’y’a déjà existé
Va-t’en, va-t’en moi j’reste pas ici
J’cours me mettre à l’abri de ta pluie
Va-t’en, moi j’reste pas ici
Même tes nuages me supplient
Va-t’en, va-t’en moi j’reste pas ici
J’cours me mettre à l’abri de ta pluie
Va-t’en, moi j’reste pas ici
Même tes nuages me supplient
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5. |
Une bête dans la tête
03:46
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Y’a un hamster dans ma tête qui crie plus fort
Que tout le bruit qu’y’a dehors
C’est la première fois qu’j’voudrais voir
Un petit animal mort
Il me hurle des sottises m’envoie des pensées noires
Ma plus grande hantise des images de la mort
Nous tous dans un caveau
Bouffés par des asticots
Viens avec moi on va danser
Pour m’empêcher de pleurer
S’lancer des confettis pu avoir peur de l’infini
Y’a plus de monstres dans ma tête qu’au fond des abysses
J’veux les chasser faire la fête allumer des feux d’artifices
Détourner l’attention de mon cerveau
Sur tout ce qu’il y a de plus beau
Viens avec moi on va danser
Pour m’empêcher de pleurer
Se lancer des confettis pu avoir peur de l’infini
Faut qu’j’arrête de tout gâcher
À m’dire qu’on va crever
Quitter ma prison cérébrale
Pu avoir peur des étoiles
Ne pleurez pas pour moi
Quand je ne serai plus là
Vous savoir triste fait plus mal encore
Que l’idée de ma propre mort
Viens avec moi on va danser
Pour m’empêcher de pleurer
Se lancer des confettis
Pu avoir peur de l’infini
Viens avec moi on va danser
Pour m’empêcher de pleurer
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